Londres est un musée à ciel ouvert. Les graffeurs du monde entier s’emparent des rues pour dire leur réalité et transformer la ville. Voyage en poésies.
Brick Lane, Regent Canal, Oxford Street ou Redchurch Street… La capitale britannique est depuis un quart de siècle le terrain favori de jeu des graffeurs, véritables troubadours des temps modernes. Si le “street art” et ses bombes picturales restent illégaux, ils transforment chaque jour le visage de Londres. Les œuvres et leurs créateurs deviennent même des proies de choix pour les habitants et les touristes, qui n’hésitent pas à dégainer leur Smartphone pour saisir sur le vif des œuvres à l’espérance de vie impossible à déterminer.
Totalement éphémère et complètement imprévisible, le graffiti loge parfois légalement ; là où les autorités tolèrent ses expressions. S’il est une adresse à “visiter” parmi toutes les autres, retenez celle-là : le Bansky Tunnel, sur Leake Street, du nom du célèbre et mythique graffeur masqué. Cet ancien tunnel désaffecté, situé derrière la gare de Waterloo, change de statut le jour où l’artiste organise en 2008 le Cans Festival. Les œuvres de la légende (« Snorting Cop ») côtoient l’une des mosaïques du Français Space Invader notamment mais elles ouvrent la voie, sur 300 mètres de long, à d’autres artistes plus confidentiels.
Ce gratte-ciel, composé de bureaux et de logements de luxe, culmine à 310 mètres. The Shard est le plus haut point de vue sur Londres, le plus haut d’Europe. Aux 68e et 69e étages, ou au 72e (en plein air), « The View from The Shard » est spectaculaire.
Les Britanniques adorent pratiquer l’afternoon tea, un repas qui n’existe nulle part ailleurs. Pour goûter cette curiosité, prenez place chez The Modern Pantry dans le charmant quartier de Clerkenwell. Ambiance “village” et carte gourmande garanties.
The Modern Pantry, Clerkenwell, 47-48 Place Saint-John.