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La ville
est une fête
Madrid est une ville en mouvement permanent. Les prétextes à faire la fête, religieux ou pas, sont légion mais quelques rendez-vous incontournables servent aussi de repères pour les habitants de la capitale espagnole.
Mythe ou stéréotype ? L’idée reçue consiste à affirmer que les Espagnols passent leur temps à faire la fête. Force est de constater qu’elle est assez vraie. Le calendrier est rempli de festivités, dont certaines restent très connues et d’autres beaucoup moins, tandis que le rythme de vie des Ibériques – on dîne tard et on profite de la nuit – nourrit cette propension à la movida. Madrid ne déroge pas à la règle. Son statut de capitale d’État et de ville la plus peuplée de la Communauté de Madrid contribue certainement à cette réalité. Quelle que soit la période de l’année, les fêtes populaires rythment la vie des Madrilènes. Reste que les plus importantes courent du printemps à l’automne. Rien de surprenant, alors, que les Madrilènes disent vivre dans la « ville qui ne dort jamais »… La Semaine Sainte, en avril, s’articule autour de nombreuses processions religieuses. Si les habits, typiques, et le port de la Vierge Marie restent communs à la Semaine Sainte andalouse, les cortèges y sont moins denses et moins importants.
Jours fêtés, jours fériés
Mais la religion n’est pas le seul prétexte à faire la fête. L’histoire de Madrid est également célébrée, tout comme la vie de chacun de ses districts. Prenez la “fiesta de la comunidad de Madrid”. Célébrée chaque année, le 2 mai, elle commémore la rébellion des Madrilènes contre l’occupant français. Même si le soulèvement est réprimé par les troupes de Napoléon, l’événement immortalisé par le peintre Goya marque le départ vers l’indépendance espagnole et la première constitution. La ferveur est grande ce jour-là, particulièrement autour de la place du 2-Mai située dans le quartier de la Malasaña. La ville rend hommage à ses héros, aussi à son saint patron : San Isidro Labrador. La fête, organisée autour du 15 mai, est incontournable. Défilés de géants et de grosses têtes en guise d’inauguration, concerts de musique populaire ou indépendante, bals où les démonstrations de “chotis” (danse typique) occupent le jardin de Las Vistillas… Aucun espace de la ville n’échappe aux festivités qui donnent également le coup d’envoi à la saison des corridas dans les monumentales arènes de Las Ventas. Cette fois, c’est certain : les Espagnols, les Madrilènes en particulier, passent leur temps à faire la fête.
Coutume gastronomique pour les Madrilènes, la tapa est depuis élevée au rang d’art culinaire.
Rien n’a changé, ou presque, depuis le 13e siècle. La tapa reste le meilleur allié pour accompagner un apéritif, notamment lorsque les ventres sont vides. Le roi de Castille, Alphonse X Le Sage, inaugure d’ailleurs la pratique lorsqu’il impose aux tenanciers d’une auberge de servir quelques bouchées de nourriture avec le vin qu’il souhaite consommer. La légende de la tapa vient de naître. Déguster ces bouchées dans une taverne centenaire de Madrid reste d’ailleurs une expérience unique. Le meilleur endroit pour pratiquer cette coutume traditionnelle ? Casa Labra, un établissement fondé en 1860 et situé aux alentours de la Puerta del Sol. Cuisinés à base de morue, en tranche frite ou sous forme de croquettes, ces tapas rivalisent avec les recettes typiques de la Bodega de la Ardosa, une autre institution madrilène inaugurée en 1892 : oreilles frites, omelettes aux pommes de terre, fruits de mer en conserve… Mais les traditions sont faites pour être changées. De nombreux chefs renouvellent le genre et font le pari de la haute cuisine pour servir des tapas contemporains. La preuve avec le Catalan Sergi Arola, qui livre dans 2 restaurants baptisés Vi Cool des préparations osées, ou chez Dray Martina, qui ose le concept du gastrobar avec une soupe froide à la tomate servie sur une glace au fromage de chèvre et au jambon ibérique.
Tout en restant dans le sillage des incontournables de la ville, arrêtez-vous un instant sur la Puerta del Sol. Tandis que l’illustre sculpture « L’ours et l’arbousier » se dresse au-dessus de la foule, cherchez au sol le point du « kilomètre 0 » pour toutes les routes d’Espagne. Un indice ? La plaque se trouve en face de la Real Casa de Correos.
Balenciaga et Manolo Blahnik, Zara et Bershka … La mode espagnole brille à travers le monde. Un petit tour dans les quartiers de Las Salesas, de Malasaña ou sur le Barrio de Salamanca vous donnera un premier aperçu de la créativité à Madrid ; des marques les plus prestigieuses aux stylistes alternatifs, en passant par les franchises textiles.
L’établissement est récent, inauguré en 2003, mais il séduira les amateurs de sucre et les noctambules en quête de nourriture matinale. Chocolat sert des “chocolate con churros” délicieux, dans le quartier du Triangle de l’Art, à partir de 7h30.
Chocolat, Calle Santa Maria 30 (métro Anton Martin).
Son nom, déjà, est une curiosité : Posada Del Dragon. Mais cet hôtel réserve d’autres belles surprises telles que des chambres à la décoration moderne et élégante, une architecture du 19e siècle préservée et un emplacement idéal en centre-ville.